Traiter des murs humides, c’est un peu comme s’attaquer à une fuite dans un bateau : inutile de repeindre la coque si l’on ne bouche pas la brèche. Avant de sortir les rouleaux, les pinceaux et les catalogues de couleurs tendance, il faut comprendre d’où vient cette humidité, comment la stopper et comment assainir durablement les surfaces. Bonne nouvelle : tout cela peut se faire sans forcément transformer son salon en chantier naval. La Maison Des Travaux Alès vous fait un tour d’horizon clair pour remettre vos murs au sec avant leur rénovation.
D’où vient toute cette humidité ?
La première mission, avant même d’ouvrir un pot de peinture, consiste à identifier la source du problème. Car l’humidité n’apparaît jamais par hasard : elle aime les causes bien concrètes. Infiltration, condensation, remontées capillaires… Le trio gagnant, ou plutôt perdant.
La condensation se manifeste souvent dans les pièces mal ventilées : cuisine, salle de bain, chambre trop chauffée. Les infiltrations, elles, aiment passer par une fissure, une gouttière capricieuse ou un crépi vieillissant. Quant aux remontées capillaires — le cauchemar des maisons anciennes — elles grimpent joyeusement depuis le sol à travers les murs poreux.
Identifier la cause permet de choisir le bon traitement.
Ventiler : la base souvent oubliée
Avant même de sortir les produits spécifiques, commençons par une mesure simple : améliorer l’aération. Une bonne ventilation évite l’accumulation d’humidité dans l’air, et par conséquent sur les murs.
Si votre logement est équipé d’une VMC, vérifiez qu’elle fonctionne correctement. Sinon, adoptez le réflexe d’aérer dix minutes matin et soir. Et pour les pièces particulièrement exposées, installer une VMC simple flux ou hygroréglable peut changer la donne. C’est un investissement, certes, mais souvent plus rentable qu’une série de réparations à répétition.
Assainir les murs : l’étape indispensable
Une fois la cause identifiée et la ventilation améliorée, il est temps de s’occuper des murs eux-mêmes. Et là, pas de secret : l’objectif est de les sécher en profondeur.
Commencez par retirer la peinture écaillée, le papier peint décollé ou l’enduit devenu poudreux. Cette étape n’a rien de glamour, mais elle est indispensable pour repartir sur une base saine.
Ensuite, laissez respirer. Oui, littéralement : les murs ont besoin de sécher. Cette phase peut durer plusieurs jours, parfois davantage selon l’ampleur du problème. Un déshumidificateur peut alors devenir votre meilleur ami : il accélère le processus et évite que l’humidité ne se balade d’un coin à l’autre.
Traiter la cause : produits et solutions
Selon l’origine de l’humidité, les traitements diffèrent.
Pour les infiltrations, on appliquera un hydrofuge de surface, un enduit spécialisé ou on réparera les fissures. Parfois, un travail extérieur est nécessaire : refaire un joint de fenêtre, une gouttière ou un crépi trop fatigué.
Pour les remontées capillaires, les choses se corsent légèrement. On peut utiliser un traitement par injection : un produit hydrophobe est injecté à la base du mur pour empêcher l’eau de remonter. Cela demande un certain savoir-faire, mais reste une solution durable, souvent plus économique que de refaire un mur tous les deux ans.
La condensation, elle, se traite surtout en améliorant la ventilation, mais on peut aussi appliquer une peinture anti-condensation ou un enduit thermo-régulateur, pratique dans les pièces sujettes aux écarts de température.
Antimoisissures : à manier sans modération
Si de petites taches noires ou verdâtres décorent déjà vos murs, inutile d’espérer qu’un coup de peinture suffit à les faire disparaître. Elles finiront toujours par réapparaître.
Avant toute rénovation, appliquez un produit fongicide. Il élimine les moisissures et empêche leur retour. Certains produits se pulvérisent, d’autres s’appliquent au pinceau. Dans tous les cas, protégez-vous : masque, gants, lunettes… la panoplie complète.
Préparer les murs pour la rénovation
Une fois secs, assainis et traités, vos murs sont prêts à retrouver leur jeunesse. On applique d’abord un enduit de rebouchage si nécessaire, puis un enduit de lissage pour obtenir une belle surface. N’oubliez pas la sous-couche : elle uniformise l’absorption et garantit une meilleure tenue dans le temps.
À cette étape, on peut enfin sortir les nuanciers et choisir la couleur idéale. Pastel, ton minéral, blanc éclatant… le mur, désormais débarrassé de ses soucis, se prêtera à toutes les fantaisies.
Pour tous vos projets de rénovation de murs et de plafond, faites appel à notre courtier en travaux de La Maison Des Travaux Alès.
